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pixelito'blog
19 août 2004

essai n°2

Introduction Le but de cet article est de répondre le plus simplement possible à la question que l'on se pose immédiatement après avoir réglé les bascules sur une chambre pour satisfaire la règle de Scheimpflug: lorsque le plan objet et le plan image, inclinés, satisfont la règle, quelle est la zone de l'espace objet qui va être « rendue nette » sur le film si on accepte une certaine tolérance de mise au point au sens d'un cercle de confusion acceptable dans le plan (incliné) du film ? Le lecteur épris de rigueur mathématique se référera avec profit à l'article complet de Bob Wheeler [1], travail basé sur l'approche classique des cercles de confusion, mais étendu sans approximation au cas où le plan du film est incliné. On consultera également avec profit le calcul détaillé de Martin Tai [2]. Un graphique simple à comprendre est présenté dans le gros livre de référence de Leslie Stroebel [5], mais il n'y aucune explication sur l'origine des diagrammes présentés. Nous retrouvons l'origine de ces courbes de Stroebel d'abord par un tracé géométrique proposé par Leonard Evens [9], puis par un calcul numérique dont les résultats sont présentés graphiquement en annexe . Les formules plus générales de profondeur de champ valables en macrophoto ou en microscopie, ainsi qu'une discussion sur le choix des valeurs possibles pour le cercle de confusion géométrique sont également présentées en annexe. Le défi que nous souhaitons relever ici est de retrouver des résultats utilisables dans la pratique, en particulier le diagramme de Merklinger [3], [4], [7], avec le minimum de maths et dans le même esprit que le tracé géométrique présenté sur ce site [8] pour la démonstration de la règle de Scheimpflug. Il apparaît que, moyennant un minimum d'approximations raisonnables correspondant à la situation pratique en prise de vue à la chambre, on peut comprendre quels sont les plans de netteté limite lorsqu'on bascule la chambre en considérant que ces plans correspondent aux deux plans inclinés (proche et lointain) qui donneraient une image nette dans le plan du film avec le même objectif, mais équipé d'une bonnette convergente ou divergente de focale +H ou -H, où H est la distance hyperfocale. Cette analogie simple donne immédiatement une première solution approchée du problème de la détermination de la profondeur de champ, pour des objets situés suffisamment loin, lorsque la chambre est basculée. On retrouve en particulier le diagramme proposé par Harold M. Merklinger [3], [4]. Nous terminerons en proposant une approche purement géométrique, proposée initialement par Leonard Evens [9], qui, moyennant un artifice simple concernant l'évaluation des cercles de confusion dans la projection d'images défocalisées, donne par le tracé de trois « rayons » la solution de l'ensemble des questions de profondeur de champ et de profondeur de foyer dans une chambre basculée.
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